Selon Ali Bayramoglu, l'un des intellectuels ayant mené la campagne de pétition « Je m'excuse » en 2008, celle ci a eu des effets positifs qui se répercutent jusqu'à aujourd'hui. Alors que les effets de l'élection d'Erdogan à la Présidence de la République sur les relations arméno-turques devraient être limités, la Turquie semble encore loin d'en venir au point des excuses.
Si les forts soupçons de fraude au moment du référendum du 16 avril 2017 n’ont pas retenu l’attention des partisans de l’AKP (Le Parti de la justice et du développement), on ne peut en dire autant des résultats qui furent en deçà de toutes les estimations.
Dans cette interview, Ali Bayramoglu fait un état des lieux des forces politiques en Turquie capable de s'opposer à Erdogan. Le nouveau mode d'élection à la présidentielle - par un système de scrutin direct à deux tours - qui se déroulera en 2019 pourrait rebattre les cartes et faire émerger de nouvelles formes d'opposition.