L’annexion de l’Arstakh par l’Azerbaïdjan et l’exode qui s’ensuivit auront été passés par pertes et profits en moins de 15 jours. Effacée médiatiquement à la suite du contexte international, cette déflagration, depuis, n’aura provoqué pratiquement aucun sursaut chez les Arméniens.
Agir en Turquie pour développer des actions culturelles sur le patrimoine immatériel arménien et sur les Droits Culturels des populations locales et des crypto-Arméniens.
Les crypto-Arméniens sont une chance pour pouvoir faire renaître l’identité arménienne en Turquie et en Arménie Occidentale. Ils peuvent être les acteurs d’une renaissance arménienne sur ces territoires, mais ils sont aussi un formidable vecteur d’échange avec les sociétés civiles en Turquie.
La défaite de la « guerre des 44 jours », de 2020, a mis en exergue toutes les erreurs stratégiques de ces trente dernières années. Les Arméniens se sont laissé enfermer dans des « pensées magiques » faisant du cessez-le-feu de 1994 une victoire de la guerre du Karabagh ; de la reconnaissance internationale du génocide une protection contre de nouvelles visées du panturquisme ; du statuquo du conflit du Karabagh une reconnaissance de facto de l’Artsakh ; de l’Alliance militaire avec la Russie une garantie de sécurité…